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dimanche 9 octobre 2016

Une fin septembre en mode chagrin


Avant de continuer à vous raconter la vie de mon jardin, je voulais vous remercier pour les commentaires que vous laissez ici sur mes pages, ces quelques mots égrenés au fil de vos écrits me permettent de continuer à alimenter mon blog même si quelque fois je suis lassée de cette toile omniprésente qui s'invite jusque dans mes moments de détente, tous ces petits mots que vous laissez tels des petits cailloux blancs trouvent leur chemin jusqu'à mon coeur et le touche joyeusement, alors à tous un grand merci, merci pour vos mots gentils, vos compliments, les petites touches d'humour et le reste, merci d'être là tout simplement.

Le mauvais temps s'est invité et la pluie est tombée drue juste un petit peu, trop peu...
Intensément, elle a arrosé le jardin assoiffé qui soudain a repris vie

En septembre il faut tailler les fruitiers, court si possible car mon petit jardin ne s'accorderait pas visuellement avec un arbre immense qui cacherait la lumière à la végétation alentour, le mirabellier s'est vu considérablement aéré, marre qu'il ne fasse que des feuilles au détriment des fruits qui pourrissent en son coeur

Avant...


Après (oui je sais, je ne fais pas semblant)

Mirabellier (massif de la nymphe)


Je me demande si je dois garder au jardin mon noisetier tortueux tant il devient imposant, peut être vais-je le remplacer par l'un de mes rosiers grimpant (Aimée Vibert y serait bien) ou pourquoi pas ma spirée blanche, ou peut être mon céanothe bleu acheté à la pépinière de Penhouet il y a quelques mois

Avant et après (juste raccourci)

 

Il s'essaye même à une tentative de floraison


Devant la masse de branchages j'ai fait une halte à Leroy Merlin pour faire l'acquisition d'un broyeur, le Ryobi me semblait un bon compromis entre prix et productivité... mais une casserole au bout du compte

 

Le matériel s'est avéré réfractaire à l'utilisation, après plusieurs tentatives infructueuses nous avons du le ramener au magasin faute de notice et d'indications pour le fonctionnement, nous avons bien tenté de signaler les dysfonctionnements à Leroy Merlin qui a fait la sourde oreille comme à son habitude...

Au bout du compte j'ai exigé le remboursement puis je suis allée chez Castorama où mon mari avait remarqué des produits plus attractifs, nous avons donc choisi le Bosch largement mis en avant par la vendeuse qui nous a garanti un matériel fiable et efficace, j'ai même réussi à gagner 30 €uros sur le prix d'origine, la différence de prix entre les deux était de 80 € quand même, le Bosch étant moins cher


Le broyat est un peu petit mais bon...


mon jardin  a fait les frais de mon regain d'énergie (pas longtemps), une vraie tornade est passée par là, il reste là quelques squelettes de branchage qui attendent un ramassage avant un broyage, les chaises longues vont bientôt retrouver le garage pour passer l'hiver, mes potées d'oignons printanier sont en place, les oiseaux sont déjà venus retourner la terre à la recherche de je ne sais quoi à manger


Taille de rosiers, d'arbustes, de plantes et autres déchets du voisin qui n'entretien jamais sa haie qui déborde allègrement chez moi, je balance tout au gré du vent et les végétaux se retrouvent souvent en de multiples tas attendant un ramassage


Après avoir biné entièrement le chemin qui va de la serre à la réserve d'eau, j'ai d'abord étalé des coques de cacao mais je me suis dit que l'herbe allait repousser... j'avais déjà testé les cartons étalés dans la serre et devant cette dernière et les mauvaises herbes n'avaient pas refait surface alors j'ai repris le concept et l'ai appliqué au chemin, désormais je ne jette plus les cartons qui restent dans le garage en attendant qu'une idée surgisse pour leur utilisation... mon chemin sent bon le cacao, c'est une merveille et j'adore les multiples craquements lors de mes nombreux passages mais c'est bête parce que ça glisse quant il pleut



Alors j'ai repris l'idée dans le coin potager qui m'a vu suer sang et eau pour la remise au propre d'une partie de ce coin facilement pris d'assaut par les mauvaises herbes, comme vous le voyez je ne vous épargne pas le massacre qui va perdurer pendant un bon moment le temps de tout remettre en état


Entre l'arche dédiée à la vigne la vue s'améliorera au printemps prochain, en attendant pour cacher les cartons étalés partout j'ai recouvert le tout de coques de cacao et de sarrasin  et coincées avec des pots les tuiles ou des ardoises pour qu'elles ne s'envolent pas en cas de coups de vent, je vais encore ajouter des coques car je voudrais que le tapis soit suffisant pour étouffer les mauvaises herbes


J'avais même oublié de la paille au garage, j'en ai profité pour l'épandre sur toute la bordure gauche du potager, dans mon souvenir le gros bloc de paille coûtait 2 €uros, désormais la paille est devenue un produit de grande consommation et le petit sac coûte aux alentours de 25 €, un vrai foutage de gueule... la coquille en bas de la photo était destinée à servir de baignoire aux pious qui sont restés absents, elle ira rejoindre le garage en attendant des jours meilleurs... j'ai décidé de me séparer de mon rosier Blossomtime qui n'a plus sa place dans le potager et je n'ai plus de place ailleurs au jardin pour l'y installer


Seule survivante au massacre qui s'est joué dans cette partie du jardin, la petite capucine dresse fièrement sa belle floraison d'un orange vif qui détonne dans le marron environnant, tout le reste de la famille capucine est désormais couchée sous les cartons et servira à nourrir le sol pendant les prochains mois

 

Le seul pied de bourrache que j'ai laissé pour les butineurs


Et côté plantes et floraisons dans le jardin, il y a du nouveau ?

Voila un petit moment que je ne vous avais pas montré d'aussi près la vie près du bassin, les mauvaises herbes pullulent ici et il va falloir que je trouve un paillage digne de ce nom pour empêcher leur propagation, les galets noirs ont vécu (et disparu), ne reste que des plantes maigrichonnes et fluettes, dans le bassin la pontederia cordata est encore plus belle, ses feuilles sont devenues géantes et elle refleurit apportant un peu de contraste sur le orange du rosier Bora Bora qui décline (la poubelle n'est pas loin pour lui, humm, ira, ira pas)... je pense déplacer ma spirée qui se trouve derrière la barrière pour la mettre ailleurs, je réfléchis mais l'automne va être mouvementé pour ma verdure



Cette année la météo a fait des siennes et mes asters débutent tout juste leur floraison qui s'accorde merveilleusement avec la fanaison des échinacéas et de la monarde





 



 Fanaison des monardes

 

tandis que la persicaria blackfied revit, les conditions climatiques actuelles lui conviennent bien mieux


Séance rempotage pour quelques unes de mes potées qui souffraient véritablement d'un apport nutritionnel, ça se remarquait à leur tenue, à leur évolution, le petit phlox a apprécié le changement et les autres plantes aussi

 

la belle sauge a repris du poil de la bête


Mon daphne odora auréomarginata est encore en fleur mais son parfum très discret ne se sent guerre, il va continuer sa floraison jusqu'à l'arrivée des premiers frimas 


Tandis que l'autre daphné se pare de nouveaux bourgeons, il devrait être magnifique lorsque l'hiver arrivera, sa floraison future n'en sera que plus exceptionnelle 


Thallia fait encore de nombreux boutons


Le joli phlox Rembrandt de Sylvaine trouve un regain d'énergie et tente une nouvelle floraison, cette année il a considérablement doublé sa masse et il est devenu buissonnant


Riccartonii penche joliment ses multiples têtes



Mon cornus sanguinea resplendit comme pour dire au revoir à cet été capricieux, ses feuilles prennent une couleur acide que j'adore


tandis que son bois se teinte de rouge flamboyant 


La corète ploie sous le poids de ses nombreuses branches, on ne distingue qu'à peine la présence de l'acer rouge bienheureux d'être caché sous la masse imposante de sa géante et imposante voisine, une taille a été entrepris ici et la corète a pris cher, je ne m'inquiète pas pour elle, elle reprendra sa course à l'espace au printemps prochain


Mes deux jolis buis installés en jardinières ont eu eu aussi droit à un bon terreau enrichi



Sous la pergola je vais devoir réaliser un gros travail de démêlage à moins que je ne prenne le sécateur pour faire une coupe radicale au chèvrefeuille qui vire au brun affreux, cette période pour lui signe la fin de la saison, il rentre en dormance


Il n'en sera pas de même pour le jasmin que je vais tenter de guider au mieux pour qu'il couvre la vue au printemps prochain, il me faudra aussi le protéger pour qu'il passe l'hiver dans les meilleures conditions, le précédent avait gelé


L'anémone que je pensais être "charme de septembre" éblouit avec son rose gourmand, les butineurs s'y affairent toute la journée dès que le soleil revient





Les fruits et légumes de saison (pour certains c'est la fin) se sont invités en cuisine dans des recettes succulentes portionnables et mises au congélateur pour profiter pendant l'hiver de leurs délicieux parfums



Je vous retrouve bientôt pour d'autres news du jardin, j'ai beaucoup de bricolage à faire vous l'aurez compris et j'aurais moins de temps à passer devant mon ordinateur, que cette période douce vous trouve entouré de fleurs et de parfums, les derniers avant un hiver qui s'approche à grand pas

mercredi 11 mai 2016

Les massifs 1/2

La plupart du temps je vous présente mes fleurs sans vous parler des massifs dans lesquels elles sont installées

Aujourd'hui je vais vous parler des massifs  de l'acer rouge et du massif Lavender green qui se situent tout au fond du jardin

Ici c'est le massif de l'acer palmatum entouré par la corète du japon qui tranche admirablement sur le pourpre profond de l'acer, à gauche le cornus sanguinea , sur le bas de la photo on trouve les trois heuchères "caramel, sweet tea et palace purple", un pied d'Eupatoire rugosum chocolate, une persicaire Blackfield, puis une ancolie rose pâle, à droite de celle-ci un énorme pied de digitales qui provient du Sol 2015, derrière un sédum et une hellébore, à sa droite on devine tout juste un rosier pimpinellifolia, cadeau de Nathalie Poizat, une tiarelle, quelques bulbes divers et variés (muscaris, crocus, tulipes, alliums globemaster...) puis un pied de pivoine dont j'ignore le nom et pour terminer le Nandina




C'est un massif dans lequel j'ai beaucoup de mal à faire prospérer des plantes tandis que les mauvaises herbes y trouvent un confort douillet, souvent le sol y est sec et dur, ça végète et ça ne prospère pas comme je le souhaiterais

Derrière, l'acer Seiryu est malade attaqué par une maladie galopante qui étouffe inexorablement ses branches en les noircissant petit à petit, autant le petit acer palmatum est flamboyant, coloré, je crains toujours pour son avenir tant il est proche de l'autre mais pour l'instant il s'en sort bien, ça fait bientôt 7 ans qu'il est là dans le jardin



La petite ancolie prospère ici 



Même si les heuchères sont belles, elles sont trop souvent victimes de la sécheresse mais elles repartent de plus belle avec la pluie et l'humidité, quant à la corète elle a trop tendance à produire des pousses un peu partout, c'est une vraie galère à retirer



Juste derrière le massif de l'acer se trouve le massif Lavender green que j'ai commencé à apprivoiser l'année passée, ce coin était laissé à l'abandon et il n'y poussait pas grand chose si ce n'est des mauvaises herbes, désolée pour le fil à linge mais il fait partie du tableau... sur la pergola sont accrochés deux petits pieds de vignes (encore petits) dont un cardinal, le second je ne me souviens plus... 



Contre la palissade il y a un forsytia et le rosier Thallia, à gauche de la photo la spirée Prunifolia  (on n'en voit qu'un tout petit bout), en plein milieu a été installé l'abricotier... à ses pieds j'ai ou avais installé un anthémis tinctoria alba, un leucanthemum superbum wirral supreme, un boltonia asteroides "snow bank", une pulsatille alba, un Delphinium belladonna d'un bleu magnifique mais que je cherche encore, un phlox douglasii white admiral, une Vernonia Crinita, un Cephalaria alpina, un Lysimachia Clethroides, un Kalimeris pinnatifida "Hortensis, un Aster dumosus "Prof.Anton Kippenberg", des échinacées Green Envy et Green jewel

En dehors de quelques unes des plantes (achetées sur internet)  la grande majorité n'a pas donné signe de vie alors j'ai du jouer avec d'autres espèces pour déloger les adventices qui pourrissaient ce coin d'où l'importante présence des géraniums macrorrhizum qui ont beaucoup freiné les herbes folles

Au pied du rosier j'ai installé mon céanothe Concha que je taillerais pour lui conserver un aspect rond


Les échinacées ont depuis colonisé le massif et les floraisons roses des géraniums apportent une touche de couleur fort jolie au début du printemps, quelques alliums viennent compléter l'ensemble



Spirée Prunifolia


C'est dans ce massif que pousse tant bien que mal avec d'ailleurs plus de mal que de bien l'acer seiryu qui prend une teinte rougeoyante à l'automne


Alliumsallium sphaerocephalon et aflatunense 

  

L'abricotier a été installé au printemps 2015, il nous a fait sa première floraison cette année, ça faisait des années que nous parlions d'en planter un mais nous savions qu'à plus ou moins court terme il prendrait de la place et surtout qu'il ferait de l'ombre au potager situé de l'autre côté


Voila ce que donne le massif depuis le fond du jardin, je suis assez contente du résultat et avec les semaines à venir je vais voir se dessiner à grand renfort de floraisons cet endroit qui semblait si ingrat à notre arrivée


Je me demande si à terme je ne vais pas cesser de tailler la haie du voisin ne serait-ce que pour être à l'abri de ses intempestifs coups d'oeil

Dans un prochain post j'évoquerais les autres massifs du jardin...