vendredi 29 janvier 2016

Le virtuel

Invariablement je prépare les articles de ce blog avec de l'avance ce qui me permet de privilégier mes activités annexes, quelques phrases et des photos pour marquer un instantané, saisir le passage du temps qui laisse dans son sillage des moments de bien être dans la tourmente des autres jours


Depuis plusieurs semaines je me suis effacée des réseaux dit sociaux où l'on rencontre beaucoup de tout et surtout un grand n'importe quoi, une sorte de grand foutoir ou chacun cherche à parler plus haut que son voisin, peut être pour se faire entendre si ce n'est pour tenter d'exister dans la multitude, dans la solitude...


De prime abord on ne découvre que le reflet de celui qui se cache derrière un profil, sur un "mur"
Jamais vu un endroit qui rassemble autant de monde et qui se targue d'être un "mur", le renvoi au néant, au rien du tout.
On y parfait son avatar, on ne dévoile que ce qui peut plaire, on triche avec la réalité comme avec les sentiments, on se targue d'avoir une vie qui n'est que superficielle ou immatérielle espérant vivre aux yeux de ceux qui nous regarde, de donner le change !!!


Exutoire !!!

Un jour on remet l'image dans le bon sens et on se rend compte que les couleurs ont changées, que l'illusion n'a que trop duré, qu'il faut que ça s'arrête avant de se parjurer, de faire comme les autres pour tenter d'exister


Il faut se rendre à l'évidence les faux semblant et l'indifférence brillent dans notre société


Dire que les couleurs sont savamment dosées, un infime mélange de clair et de foncé, on projette ce que l'on voudrait alors qu'on ne l'a pas, toujours le paraitre si important aux yeux des autres


J'ai quitté  la toile pour mieux m'évader de ce monde sinistre qui se marche sur la tête, où les autres ne semblent plus distinguer le réel du superficiel, on ne sait plus s'il s'agit là encore d'un reflet ou d'un mirage, il suffit de retourner dans le monde de la couleur pour s'arrêter à l'essentiel et enfin retrouver le sens des réalités



La nature à ceci de beau, elle offre sans jamais se cacher, se dénude ou se pare de ses plus beaux atours selon qu'il fait beau, chaud ou froid, elle ne se demande pas si demain elle devra porter de la couleur, elle l'affiche et la montre sans se demander si la parure vaudra mieux que l'écrin...



Il m'a suffit d'un moment à me promener pour me rendre compte que la réalité est bien plus belle que la vacuité et pourtant j'ai cru moi aussi que se fondre dans la masse c'était cela exister alors que là dehors la vérité est bien plus belle que ce qui était caché

mercredi 27 janvier 2016

Un p'tit caprice

Parait qu'c'est délicieux d'se faire un p'tit caprice là tout de suite, maintenant...

Je suis sure que vous êtes en train de sourire ? ça vous dit un p'tit caprice avec moi, allez je vous embarque dans mon délire ???

Quoi que fut l'objet de mon caprice du moment tout commença un jour de semaine au petit matin alors que j'étais affairée à signer les papiers de rachat de notre prêt bancaire, rien à voir je vous l'accorde puisque nous n'avons pas encore dit à notre banquier que nous allions vendre la maison et puis avec la baisse des taux on se fait plaisir,  je consultais (oui en même temps) le joli dépliant des rosiers Meilland, ça plus le contrat d'assurance décès qu'il fallait parapher, ça en fait des papiers !!!

Je me suis souvenue de ma promenade à la roseraie de l'Hay les roses et du sublissime rosier craquant à souhait qui m'avait tant subjuguée, oui subjuguée... avec ses petites fleurs d'environ 5 cm de diamètre, sa robe blanc teinté de rose tendre et surtout son parfum dosé au minimum mais qui s'accorde magnifiquement à ce grimpant au charme fou et doux

Afficher l'image d'origine

Malheureusement il n'était plus disponible car ce n'était plus la saison, il me fallait ronger mon frein et patienter...

Patienter......... zzzzzzzz

Patiennnnn zzzzzz

J'ai patienté... encore et encore... et puis nous avons décidé de vendre la maison alors quel était l'intérêt d'acheter un rosier pour le déplacer ensuite ?


Avouez quand même qu'il a un charme fou ce rosier et puis la joliesse de sa floraison, son raffinement, je ne pouvais pas résister non, on dit souvent que les femmes sont faibles ou considérées comme telles (j'avoue je suis loin de l'être) je ne pouvais pas rester là la langue pendante à saliver encore et encore et puis moi je dis qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien pourvu que ça reste raisonnable.

C'est ainsi donc que j'ai ajouté Eléonore Berkeley dans mon panier, il sera installé en pot et enrichi copieusement pour qu'il puisse supporter un déménagement sans souffrir.

Il est originaire de Grande Bretagne mais son obtenteur est inconnu, apparu en 1902 il est non remontant et sa hauteur maxi atteint 2 mètres, c'est un hybride de multiflora doté d'un parfum léger, solide et peu répandu étrangement car sa beauté est sans égale à mon avis, j'espère au travers de mon article tenter certains de mes lecteurs.

En attendant qu'il arrive, je vais aller dans la foulée modifier la page de "nos rosiers"... Pour la suite nul doute que j'aborderais à nouveau ce rosier dans un prochain post

samedi 23 janvier 2016

Ô Ciel, un incendie

Juste le temps d'ouvrir la fenêtre et à gauche de celle-ci, le ciel se pare de ses plus beaux effets chassant pollution et remugle visuel, étrange comme les couleurs se contrastent et s'atténuent selon l'angle de prise de vue

 





en même temps mais à droite de la fenêtre c'est le jeu des couleurs avec l'arc en ciel qui, le temps que je prenne l'appareil photo, s'en va...


et revient, illuminant de sa jolie palette le ciel qui s'assombri de pluie

 




l'hiver offre de jolis spectacles pour qui sait en saisir les fugaces instants

mardi 19 janvier 2016

Rétrospective 2015, la suite

Comme c'est agréable de pouvoir se replonger dans toutes ces images prises au fil des mois, je garderais de cette année la canicule et le manque d'eau, faut il s'inquiéter des changements climatiques et de ces hivers qui n'en sont plus ?
la question se pose désormais !!!


Juillet 2015

La canicule et le manque d'eau impactent sérieusement la nature et malgré mes arrosages réguliers au soir venu, les végétaux souffrent, on rêve de la pluie qui ne viendra pas


Près du bassin 



ou dans les massifs


la palette des couleurs s'exprime


le soir venu il fait bon vivre au jardin



Août 2015

La chaleur est encore présente et la pluie n'est venue que sporadiquement apporter une humidité vite envolée

Black Baccara resplendit dans la lumière du jour qui décline


il n'est pas le seul, que de fleurs et de beauté







Septembre 2015

La nature se repose un peu avec la fraicheur revenue, la pluie aussi s'est invitée et la nature revit petit à petit... les floraisons colorées se succèdent encore et toujours



Près de la serre c'est l'opulence


quelques jours ailleurs


mi septembre le jardin est encore plein de ressources





Octobre 2015

La douceur règne à nouveau dans le jardin et si le mois de septembre a été frais dans l'ensemble ce mois ci la météo clémente convient mieux aux végétaux qui sont repartis de plus belle




c'est aussi le temps du grand nettoyage



et des plantations en prévision du printemps à venir




je profite des dernières floraisons de l'année


Novembre 2015

Ce mois de novembre continu sur la lancée des mois précédents avec une grande douceur générale, il pleut tout de même un peu plus, l'humidité amène des brouillards matinaux habituels à cette époque, même au bord de mer il suffit d'un petit gilet pour contrer la fraicheur résiduelle





des achats de dernière minute


la nature s'éteint doucement même si quelques fleurs continuent à s'épanouir


le soleil n'éclaire désormais plus que le fond du jardin sonnant le glas d'un été luxuriant et chaud


Décembre 2015

L'automne est arrivé mais les températures restent trop douce pour la saison ce qui inquiète les climatologues qui s'arrachent les cheveux... mon jardin s'en moque bien lui et dans la serre je suis à l'abri pour ranger et débuter quelques semis, se seront les seuls d'ailleurs





côté jardin quelques fleurs résistent accompagnées de butineurs en retard



notre petite mère s'est éteinte doucement nous laissant dans une peine immense


Il ne reste qu'à attendre 2016 pour commencer de nouveaux albums, suivre l'évolution de mon jardin dans lequel je n'entreprendrais plus de travaux ou de gros bouleversements et où j'attendrais paisiblement notre départ à venir profitant du travail entrepris ces derniers mois, mon coeur restera attaché à ces quelques m² de verdure qui auront vu passer presque une décennie de la vie de notre petite famille, je le quitterais avec plaisir et pour construire ailleurs un autre devenir, un autre futur plus heureux, plus ensoleillé...