Vous avez probablement cru à la lecture du titre que j'allais vous faire un méga remake dans le genre présentatrice météo avec l'annonce de conditions climatiques peu favorables, hé bien non, de toute façon il suffit de mettre le nez dehors pour vite s'apercevoir que le ciel est grincheux, le soleil grognon et la météo bougon alors pas besoin d'en rajouter au risque de friser l'overdose...
Mais de quoi va donc être fait l'article du jour... alors... les sujets sont multiples
D'abord je vais évoquer mes tulipes Queen of the night, un temps disparues puis revenues grâce à mes arrachages que je juge toujours intempestif, cela dit pour le coups c'est le tirage gagnant et j'ai bien fait de les sortir de terre au bon moment, je dirais presque "sauvées par le gong", elles tardent à s'ouvrir
J'ai éclairci un peu les contrastes parce que la lumière du soleil manque franchement et je m'interroge sur le fait de trouver un compromis genre lampe halogène ou lampe à mercure histoire d'éclairer tout ce beau monde lorsque le temps se fait chagrin... avec un système de réverbération adéquate je devrais pouvoir remplacer le soleil ou lui trouver un compromis
Ronaldo fleurit de concert
Maintenant que la vente de la maison est annulée, que notre déménagement est relégué aux calendes grecques et que rien ne bouge il faut bien se faire une raison et retrouver des occupations qui fautes d'êtres captivantes au moins donnent elles un brin de sens à ma petite vie de jardinière préoccupée de combattre les ravageurs revenus puis repartis (il fait froid, chouette)
Tulipes Ronaldo, Flaming Flag, Peppermint
dans le coin à droite Lilac Wonder (une merveille)
Au risque de vous donner le mal de mer je préfère voir les choses aller dans le bon sens quoique là le sens n'a pas grande importance pourvu que la beauté soit mise en valeur et bien présentée même si elle penche assurément
Le bain de soleil n'a pas été testé, normal, ça caille tellement que l'on se croirait en plein mois de novembre (un mois maudit ici) mais les chaises longues sont de sorties même si elles n'ont été utilisées que sporadiquement avec une tasse de thé bien chaude dans les mains, la jardinière en a plus que marre des sempiternels revirement de ce printemps qui lasse à force d'être humide, froid, venteux, bref, une vraie cacophonie de mauvaises journées que j'ai l'impression de voir se multiplier à l'infini
Tulipe Lilac Wonder (merveilles ohhh merveilles)
Pourquoi le créateur a t'il appelé cette tulipe d'un nom aussi étrange que "Peppermint", elle n'a rien en commun avec un poivre, mentholé s'il en est et encore moins avec la menthe tout court mais on lui pardonne parce qu'elle est si belle et sait se tenir bien droite sur ses grandes tiges fines
Tulipes peppermint
Celle-ci est une inconnue qui a du être maladroitement mélangée au moment de l'emballage chez le fournisseur, j'aurais le plaisir de découvrir sa floraison dans les jours à venir ou tout au moins dès que la douceur se sera de nouveau installée
Une autre fidèle qui vit là près du mirabellier depuis notre arrivée, elle est toujours aussi mignonne avec sa coiffure étrange
J'ai re-découvert cette belle tulipe à la belle robe abricotée, seule perdue dans son coin d'ombre, je me demande comment elle a survécu aux crises jardinières... mauvais plan car il n'y a que quelques mois que je m'intéresse véritablement au jardin et que ce blog à l'origine n'était que le livre qui racontait ma passion pour les orchidées mais entre temps le vent a tourné et j'ai ouvert mon horizon à d'autres petites choses, malheureusement la liste de mes achats, plantations et autres pistes du même genre ne sont pas toutes restées dans les annales
Cette belle là pour le moment n'a pas de nom et comme je n'ai pas trop envie de refaire l’entièreté de mon blog pour la retrouver, je vais attendre un moment de repos pour tenter de pister son joli minois
Je vous fais grâce des autres tulipes parce que là sinon ça va être le trop plein assuré... si, si, si ai-je dit
Changement de décor...
"En mai fait ce qu'il te plait" c'est ce que c'est dit le lilas qui vient d'ouvrir sa toute première fleur de ce printemps 2016
J'en suis toujours à me demander si cette fleurette d'un mauve ressemblant à la couleur du lilas ne serait pas une lunaria miniature venue s'installer à la faveur d'un été chaud dans la potée qui trône au pied du lilas... vous voyez la potée sur la droite... j'en avais déjà viré quelques rhizomes la semaine passée et j'ai du en laisser par inadvertance
Rapprochez-vous ... vous la voyez là
D'un peu plus près ça donne ça, c'est joli hein ??
Près de la serre l'opulence guette entre les rosiers qui sont énormes et les vivaces qui s'épanouissent, au petit matin la lumière est exceptionnellement belle
La pluie, l'entremetteuse, a donné des envies de volupté à mes arbustes qui ploient sous le poids des larmes célestes s'entremêlant en une joyeuse bousculade et c'est à qui verra la lumière le premier
Clématite Appleblossom, saule tortueux et rosier Chartreuse de parme
En bas à gauche le rosier Covent Garden
Désolé pour le bordel ambiant mais moi j'aime pas trop les jardins trop bien rangés et j'aime bien un peu de bordel, ça fait moins enfermé, cloisonné... mais je remarque que certaines transplantations vont devoir être entreprises notamment dans les pots de culture laissés en l'état et puis zhom a fait le tour des pots avec la tondeuse plutôt que les déplacer c'est d'un pratique
Sur la photo ci-dessus vous remarquerez derrière l'arrosoir des pots dont un est doré... dedans j'y ai retrouvé un petit lagurus ovatus dont les graines m'avaient été données par David lors du Sol 2015, une plante adorable et fort jolie, elle va avoir droit à un bon rempotage pour un pot plus adapté à sa petitesse
On devine dans le pot de la petite tortue (toujours derrière l'arrosoir) un lupin La Châtelaine issu lui aussi du Sol dont les graines m'avaient été données par Patricia... pour l'anecdote, ma grand mère maternelle en avait plein son jardin, si mes souvenirs du jardin de mes grands parents sont vagues (ils sont décédés lorsque j'avais 6 ans) ma soeur ainée s'en souvient et déteste ces plantes pourtant bien jolies... je ne vais pas traîner pour le mettre en pleine terre
juste derrière la lavande se fait plus belle chaque jour
Sur la droite des pots s'épanouie fort joliment ma spirée Denistar et ses teintes sublimées par la pluie, mais quelle beauté
Tandis que devant installée confortablement dans une céramique de style Médicis, ma petite geum a été attaquée par les baveux ou par un quelconque coléoptère affamé
Sur la droite du massif les grenouilles se sont perchées pour éviter d'avoir les pieds dans l'eau, c'est pourtant pas commun de les trouver ainsi dans le jardin (rires)... derrière le support aux grenouilles on remarque le seringat philadelphus qui bourgeonne, bientôt il cachera la vue depuis le jardin du voisin... tient voila qui m'a donné une idée, si j’appelais ce massif "le massif aux grenouilles"
A son pieds l'aubriète commence à tapisser doucement mais surement le massif...
Malgré l'imposante chevelure des herbes folles qui prolifèrent constamment, la pluie n'arrange rien à l'affaire et je ne peux pas aller y travailler pour le moment tant il fait moche, je crois qu'un paillage généreux va devoir être entrepris et rapidement, entre les averses j'arrache à volonté les mauvaises herbes couchées au sol mais je fais demi tour lorsque la pluie survient
Au pied du seringat Philadelphus végète malheureusement mon hydrangéa vanille fraise que j'ai tondu copieusement début mars, malgré une nourriture abondante principalement faite de fumier il repart mais avec beaucoup de lenteur... s'il ne pousse pas cette année c'est direct la poubelle aux végétaux, je le remplacerais par mon céanothe rose qui pousse à l'opposé
Sur la droite du Philadelphus les échinacées se sont ressemées toutes seules et il en pousse partout à ma plus grande joie, le sedum grossit et l'agapanthe n'est pas en reste
Dans le désormais massif "aux grenouilles" poussent joyeusement les lys Landini (le pot est perché sur son tronc d'arbre), deux pieds d'hespéris qu'il faudra que je surveille car ils ont tendance à drageonner partout, le rosier Boule de Neige entouré du grillage, des scabieuses Chile Black en bas de la photo, un tapis d'aubriète rose et un pied de persicaire issu lui aussi du sol 2015, mais aussi le Cornus (devant le pot bleu) et enfin déshabillé qu'il est le coquin Calicarpa, je viens juste de le replanté ici car auparavant il était à l'opposé dans la plate bande des coeurs de marie ou il végétait, j'espère qu'avec cette nouvelle place il saura se montrer satisfait et repartira gaiement
Sur la gauche du rosier Boule de Neige j'avais mis un pied de lychnis à fleur de coucou
C'est une plante érigée sur des tiges hautes qui se pare d'une charmante floraison rose en lanière (voir ici)
Histoire de vous montrer l'inconcevable, l'ignoble et la profonde laideur de ce coin de mon jardin nouvellement retravaillé, voila le massif des grenouilles vue depuis le côté de la serre, oui je sais, ça a beaucoup moins de charme soudain... je crois que bêche, binette et pelle vont être prochainement de la fête parce que ce n'est pas le tout mais avec le mauvais temps je n'avance pas
Aussi quand je vous dis que je ne reste pas les bras croisés, ayez au moins la gentillesse de me croire sur parole, ça me mettra du baume au coeur (pour la pelouse j'attends que zhom s'y colle, c'est l'un de ses petits privilèges)