En ce dimanche automnal les premiers frimas ont débarqués sur la région parisienne et même si le ciel est d'un bleu limpide, le fond de l'air est glacial, il ne reste plus grand chose dans le jardin qui s'ensommeille et la lumière n'éclaire plus que le fond du jardin laissant le reste à l'ombre
Sous la pergola la température est basse avec un petit 6° et je ne mettrais pas longtemps à rentrer pour habiller mes petons d'une bonne paire de chaussettes (c'est que jusqu'à récemment je n'en portais pas pensant à tord que l'automne continuerait à être doux), remettre aussi l'écharpe et la grosse doudoune matelassée
J'ai remarqué que ma chienne s'était encore éclatée dans mes massifs, une engueulade plus tard elle sera consignée dans sa niche le temps que je fasse l'inspection des lieux... je commence par le potager où poussent joliment deux pieds de choux brocolis
Mes capucines s'invitent un peu partout, je laisse toute cette verdure investir cette partie du potager, elles font un excellent engrais vert, j'ai commencé à récolter les graines pour les semis de 2016
Je suis congelée, décidemment le froid et moi on est vraiment pas copain, je survis plus que je ne vis en dessous de 25° et là ce n'est pas vraiment possible, je m'enferme dans la serre et ferme la porte, le soleil va réchauffer un peu l'atmosphère
Mes bulbes de dahlia fraichement déterré vont être remisé à l'abri du froid, je coupe les tiges et les mets en attente
Je prépare le terreau dans lequel je vais installer les bulbes, je pourrais au printemps sortir directement le pot et l'installer au jardin
J'avais mis l'année passée tous mes bulbes de dahlias au garage posés dans une caisse en bois mais malheureusement je n'ai pas eu de chance, la plupart on pourri une fois en pleine terre et le reste n'a pas voulu fleurir, cette fois je tente cette nouvelle expérience en espérant qu'elle sera productive
Heureusement que j'ai plus de chance avec les succulentes qui n'en finissent plus de faire des petits, ça réconforte
Pendant que le pied mère se prépare à fleurir
Le pied de piment à l'abri dans la serre voudrait bien continuer à fleurir mais avec le froid je doute qu'il en sorte quelque chose
il ne sera pas bien grand celui là
Ce beau ciel bleu fait rayonner la vigne qui perds au fil des jours ses jolies feuilles dorées par le soleil brillant, zhom la taillera au printemps
J'en profite pour prendre quelques clichés avant mon retour au chaud, zhom a préparé le déjeuner et j'ai faim
Tige du rosier Terracotta
Chatons du noisetier tortueux
Je récolte les dernières graines notamment celles de l'amaranthe, j'en aurais un bon paquet pour le printemps prochain
Ma spirée Prunifolia resplendit dans la douce lumière automnale ...
et l'Acer Palmatum Seiryu en mauvaise santé tente bien malgré lui de produire de futurs bourgeons qui ne verront probablement pas le jour au vu de son état général, la majorité de ses blanches principales noircissent de jour en jour sonnant son déclin
Les petits bleuets me ravissent
et la Lunaria blanche ravissante lui ferait presque de l'ombre
Du côté de la terrasse le Daphné odora auréo Marginata lance sa future campagne florale et pas besoin d'élection pour voter pour son admirable parfum, il faut d'ailleurs que j'enveloppe son coeur pour éviter qu'avec les gelées il ne vienne à disparaître
Juste à côté le rosier Fraise des bois tente une fructification stérile, il aura droit à un savoureux enrichissement puisque planté en pot
Ma centaurée profite des derniers rayons du soleil ...
Covent Garden remonte gracieusement, il m'a fait un petit cynorrhodon que j'ai mis de côté pour récupérer les graines que je sèmerais bientôt
Chartreuse de parme et son bouton dodu
Un petit cyclamen planté au pied de mon rosier William Shakespeare fleurit pour la première fois dans mon jardin, il embellit ce coin du massif désormais à l'ombre
tandis qu'au dessus s'élèvent les cosmos jolis et fleuris, j'ai hésité à les tailler préférant les laisser prospérer malgré les températures en chute libre
Le rosier Bora Bora sera le symbole illuminant cette période difficile et sombre qui a plongé Paris dans l'horreur et la crainte du lendemain